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Le spectacle « La révolte de l’Etalon » clos le projet cirque en scène de l’Association Africa Unite
L’Association Africa Unite a procédé à la restitution de son projet Cirque en scène, le vendredi 26 janvier 2024 en présence des autorités administratives et coutumières de Bobo-Dioulasso.
Le projet cirque en scène a été financé à hauteur de 9 617 245 FCFA dans le cadre de l’appel à projets spécifique à la région des Hauts-Bassins, avec l’appui du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) et de l’Union Européenne à travers le Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la Culture (PAIC GC).
C’est un projet de renforcement des capacités des acteurs du cirque de la région des Hauts-Bassins qui a pour objectif d’offrir aux circassiens, la possibilité de développer leur personnalité artistique, de connaître l’environnement professionnel du secteur des arts du cirque tant sur le plan national qu’international.
Ce sont au total 20 jeunes dont 12 garçons et 08 huit filles venant de Houndé, de Orodara et de Bobo-Dioulasso qui ont bénéficié d’une formation en écriture de spectacle et en occupation scénique. Au terme de ladite formation, les bénéficiaires ont créé un spectacle intitulé « la révolte de l’Etalon ». Ce spectacle évoque la situation sécuritaire que traverse le pays des hommes intègres, le rassemblement et l’engagement de toutes les couches sociales à la lutte contre le terrorisme. « La révolte symbolise la révolte de tous les burkinabés et l’Etalon symbolise le Burkina Faso », a expliqué Moussa Kafando, président de l’Association Africa Unite.
Fatoumata Saganago, circassienne voltigeuse et contorsionniste exerce le métier depuis 05 ans. Elle avoue que la formation initiée par l’association lui a permis de mieux se professionnaliser et à maitriser la scène. « J’ai appris à aller au-delà de mes capacités et surtout à cultiver le travail d’équipe », a-t-elle dit. En tant que femme, elle explique que travailler dans ce domaine n’est pas chaise aisée à cause des préjugés surtout dans le milieu familial. Avec le temps, les choses ont commencé à s’améliorer depuis qu’ils ont assisté à quelques spectacles. « Ils m’encouragent dorénavant à aller de l’avant », a-t-elle déclarée.
Moussa Kafando a profité de l’occasion pour remercier le gouvernement burkinabé et son partenaire l’union Européenne pour leur accompagnement à la mise en œuvre de son projet. Pour lui, la prochaine étape est d’assister ces jeunes circassiens à leur professionnalisation et à la conquête des scènes nationales et internationales.
Service de communication du FDCT